🎥 Vlog – Les coulisses du funéraire, en toute transparence
Bienvenue sur cette page un peu différente… Ici, je vous emmène dans les coulisses de mon quotidien aux Pompes Funèbres de Sologne.
Des instants vrais, des réflexions personnelles, des rencontres, parfois des rires, parfois des silences…
Parce que le funéraire, ce n’est pas que la mort, c’est surtout beaucoup de vie.

Parution de décès : entre tradition et modernité
Dans notre région, il est encore très courant de publier un avis de décès dans la presse locale. C’est une habitude profondément ancrée, presque une coutume : on feuillette le journal, on cherche un nom, un souvenir, un lien.
Mais d’une région à l’autre, les usages varient. Et dans le monde, encore plus. Lors de mes voyages, j’ai toujours été curieuse des coutumes funéraires locales, et j’ai été marquée par certaines pratiques très humaines, comme en Italie ou en Espagne, où l’on affiche les avis de décès directement sur les vitrines des commerces. C’est une façon simple, visible et respectueuse de prévenir la communauté et de permettre à chacun de rendre hommage.
Notre société évolue. Aujourd’hui, les pompes funèbres proposent souvent un espace hommage sur leur site internet, et parfois – avec l’accord des familles – la diffusion de l’avis sur les réseaux sociaux, pour toucher les proches éloignés ou ceux qui ne lisent plus la presse.
Et si nous revenions à une tradition simple, mais visible ?Avec l’accord des familles, j’aimerais afficher les avis de décès dans la vitrine de mon agence. Un espace sobre, respectueux, mais humain. Pour que la mémoire circule, pour que chacun puisse s’arrêter un instant.
Les rituels changent, mais le besoin d’honorer et de partager reste intact.
Et vous, que pensez-vous de cette idée ? Trouvez-vous cela utile, respectueux, touchant… ou trop ancien ? Vos retours m’intéressent vraiment.

La toilette mortuaire : un dernier geste de respect
C’est une étape dont on parle peu, et pourtant elle fait partie intégrante de l’accompagnement d’un défunt : la toilette mortuaire.
Elle consiste à effectuer des soins d’hygiène simples après le décès : nettoyer le corps, le coiffer, l’habiller avec les vêtements choisis par la famille. C’est une manière de redonner au défunt une apparence paisible et digne, avant la mise en bière.
Il est important de le rappeler : la toilette mortuaire n’est pas un soin de conservation. Ce n’est pas un geste de thanatopraxie.
Qui peut la réaliser ?
-Le personnel soignant, dans les hôpitaux ou les maisons de retraite
-Les pompes funèbres.
-Dans certains cas, les proches eux-mêmes, s’ils en ressentent le besoin
-Et dans le cadre de certaines religions, la toilette est faite rituellement, par des membres de la communauté, selon des règles précises.
Dans la plupart des entreprises, cette étape se fait à huis clos, sans même que la question soit posée à la famille.
Mais aux Pompes Funèbres de Sologne, je tiens à faire différemment : Si vous souhaitez être présent(e), ou même participer à la toilette, je vous en donne la possibilité. Parce que ce geste, aussi discret soit-il, peut aider à amorcer le deuil, à se sentir encore un instant proche. Parce que chacun vit la séparation à sa manière, et que vous méritez d’avoir le choix.
Et si des rites religieux doivent être respectés, je vous accompagne également avec bienveillance ou vous oriente vers les bonnes personnes.
Si ce sujet vous interpelle, si vous avez des questions ou simplement envie de mieux comprendre, je suis là, pour en parler sans tabou.

Ces petits détails qu’on oublie souvent… et qui rendent un hommage vraiment unique
Quand on organise des obsèques, on pense aux éléments "classiques" : la date, le lieu, le cercueil, les démarches…
Mais ce qu’on oublie souvent, ce sont tous ces petits détails qui, mis bout à bout, rendent l’hommage profondément personnel et inoubliable.
En voici quelques exemples, que je propose régulièrement aux familles que j’accompagne :
Les vêtements du défunt : un pyjama, une robe qu’il ou elle adorait, un chapeau fétiche, un bijou symbolique. Une photo pour la cérémonie : sur chevalet, près du cercueil ou de l’urne. Des musiques choisies avec le cœur : une chanson marquante, un air qui rappelle un moment de vie. Un texte, un poème, une lettre, une anecdote à lire ou faire lire. Une fleur du jardin, un dessin d’un petit-enfant, un objet qu’il/elle aimait. Un lâcher de ballons, de bulles ou de lanternes pour clôturer la cérémonie avec douceur. Un moment convivial après : café, brunch ou apéritif, pour se retrouver, échanger, se soutenir. Une cérémonie dans un lieu symbolique : en forêt, au bord d’un lac, dans un jardin… Il n’y a pas que l’église ou le crématorium. Des musiciens ou chanteurs : une voix, un instrument, une ambiance vivante pour célébrer la personne comme elle était. Un photographe discret, pour immortaliser les moments, les regards, les fleurs, les gestes — un souvenir pour les générations futures.
Ici, rien n’est imposé. Chaque hommage peut être repensé, adapté, personnalisé.Parce que la mort ne doit pas être standardisée,Et parce que rendre hommage, c’est aussi raconter une histoire.
Le passage chez le notaire est-il obligatoire après un décès ?
C’est une question que beaucoup se posent au moment de régler une succession : faut-il systématiquement consulter un notaire ?
La réponse est simple : pas toujours… mais très souvent.
En France, le recours au notaire est obligatoire dans certains cas précis : Si la succession comporte un bien immobilier (maison, terrain…) S’il existe un testament ou une donation entre époux Si le montant total de la succession dépasse 5 910 €
Dans ces situations, seul un notaire pourra : Identifier les héritiers et établir l’acte de notoriété Faire le point sur le patrimoine (actifs et dettes) Rédiger la déclaration de succession Gérer le partage et publier les actes officiels
Dans d'autres cas plus simples (succession très modeste sans biens immobiliers ni testament), il est possible de gérer la succession sans notaire. Mais attention : même sans notaire, certains documents fiscaux restent obligatoires.
Le notaire reste une garantie de sécurité juridique, et un appui précieux pour éviter les erreurs et les conflits familiaux.
Petit rappel : vous êtes libre de choisir le notaire que vous souhaitez. Vous n’êtes pas obligé de passer par celui qui s’est occupé d’une autre affaire dans votre famille.
Si vous avez des questions n'hésitez pas !


Aujourd’hui, j’avais envie de vous partager une anecdote bien réelle… Une histoire que je n’ai jamais oubliée et il y en aura bien d'autres à venir, restez connectés
Il y a quelques années, je me suis occupée d’un défunt jeune. Très jeune. Il avait exactement mon âge. Il venait tout juste d’emménager avec sa petite amie après six ans ensemble. Et puis… comme ça arrive dans tous les couples, une dispute a éclaté. Pour souffler un peu, il est parti faire un tour en quad… sauf qu’il n’est jamais rentré. Il a eu un accident. Brutal. Tragique. Et toute sa vie s’est arrêtée là.
C’est son papa qui est venu organiser les obsèques. Un papa détruit, mais surtout rempli de colère. Pour lui, c’était simple : la coupable, c’était la petite amie. Il m’a demandé de faire quelque chose qui, au fond de moi, me dérangeait déjà : lui interdire de venir aux obsèques et lui interdire de venir le voir une dernière fois. Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas empêcher les gens de venir à la cérémonie : c’est public. Mais au funérarium, comme c’est lui qui payait et organisait, je devais respecter sa demande… même si ça me déchirait de l’entendre.
Ce que je ne savais pas, c’est que dans cette histoire, je n’allais pas seulement être conseillère funéraire… mais un peu aussi médiatrice. Car entre-temps, j’ai eu la maman du défunt au téléphone. Elle vivait loin, avec ses autres enfants. Et malgré le drame, elle était très… détachée. Elle blaguait même avec moi. Je me rappellerai toujours : elle m’a surnommée « la tranche de jambon ». Parce qu’elle disait que je faisais le tampon entre elle et son ex-mari. Deux parents qui venaient de perdre leur fils, mais qui étaient incapables de se parler… même pour ça.
Et puis, un soir, la petite amie est venue. Je me souviens encore parfaitement de son prénom, de son visage… et de son chagrin. Elle était seule. Elle m’a demandé si elle pouvait le voir. J’ai dû lui dire non. Elle s’est effondrée dans mon bureau. On était en fin de journée, mes collègues étaient partis, j’étais seule avec elle. Elle m’a parlé longuement. De leur vie. De leur emménagement tout récent. De cette dernière dispute. Et de cette douleur qu’elle ne comprenait même pas encore.
Et là, en la voyant… j’ai pris une décision. J’ai fermé l’agence. Je lui ai demandé de patienter quelques minutes. Et je l’ai accompagnée voir celui qu’elle aimait.
Ce jour-là, j’ai choisi de désobéir. Je savais que je prenais des risques. Mais il y a des moments où l’humain doit passer avant les règles. Elle n’est jamais venue aux obsèques. Je ne l’ai jamais revue. Mais je sais que ce dernier au revoir, elle en avait besoin. Et j’en suis certaine : je ne regretterai jamais ce choix.
Parce qu’on ne devrait jamais être privé du droit de dire adieu.
Les métiers du funéraire… un choix réfléchi, pas un hasard.
C’est un sujet qui revient très souvent : je reçois énormément de demandes de personnes qui souhaitent se reconvertir dans le domaine funéraire. Alors aujourd'hui, je me permets de partager mon avis personnel, basé sur mon expérience
À mes yeux, ce n'est pas un métier que l’on choisit par hasard ou par simple curiosité. Selon moi, il faut déjà avoir eu un premier contact avec la mort : avoir travaillé dans le milieu médical, avoir été pompier, gendarme, ou avoir côtoyé de près la réalité du décès pour comprendre ce que ce métier implique, au quotidien.
Je ne le répéterai jamais assez, mais ce genre de message est important, surtout quand je reçois des demandes de reconversion de personnes – souvent des femmes – qui étaient comptables, gestionnaires administratives… et qui veulent changer de voie, sans même avoir été confrontées une seule fois à un défunt. Ce n’est pas un métier que l’on découvre sur le tas. Il faut savoir avant si l’on est capable de gérer cette réalité. Ce n’est pas une simple transition professionnelle.
Beaucoup pensent pouvoir “juste accueillir les familles” ou “faire de l’administratif”. Mais ça n’existe pas dans ce métier. Le funéraire, c’est aussi aller chercher les défunts, les manipuler, les habiller, les installer en salon. On ne peut pas rester derrière un bureau sans connaître l’envers du décor. Être polyvalent est essentiel pour comprendre chaque étape, et surtout, pour mieux accompagner les familles.
Et il faut être honnête : Astreintes jour, nuit, week-ends, jours fériés... Vie personnelle et professionnelle difficile à concilier. Charge émotionnelle permanente.
C’est un métier de disponibilité, de résilience, et d’engagement humain.
Pour exercer, il faut obligatoirement être majeur, titulaire du permis de conduire (dans quasiment toutes les entreprises), avoir un casier judiciaire vierge, et obtenir un diplôme reconnu par l’État, délivré par un centre de formation agréé. Ces formations sont payantes, avec examens à la clé. Cela concerne tous les métiers :
Conseiller funéraire
Maître de cérémonie
Porteur / chauffeur
Thanatopracteur
Marbrier funéraire
Fossoyeur
Et contrairement à ce que beaucoup imaginent, le funéraire ne recrute pas massivement. Il y a énormément de demandes… pour très peu de postes.
Alors, avant de vous lancer, posez-vous cette question essentielle :Pourquoi voulez-vous faire ce métier ?
Encore une fois, ce n’est que mon ressenti personnel… Mais je pense sincèrement qu’il faut avoir côtoyé la mort pour envisager cette voie avec lucidité.


Un projet un peu fou… ou profondément humain ?
Depuis quelque temps, une idée me trotte dans la tête… ou plutôt, depuis longtemps.Un projet que je garde précieusement dans un coin de mon esprit, et que j’aimerais enfin concrétiser : me former au moulage funéraire, pour proposer aux familles un souvenir unique et intemporel d’un être cher.
Cela pourrait être le visage, bien sûr, figé dans la paix et la sérénité… mais aussi la main, comme on le fait souvent à la naissance d’un enfant.Une façon d’immortaliser un geste, une empreinte, un lien. Un hommage discret mais chargé d’émotion.
C’est encore peu connu, parfois déroutant… mais je crois profondément qu’il peut y avoir beaucoup de tendresse et de symbolique dans ce type de souvenir.Et à ce jour, personne ne propose cela dans notre région.
Je réfléchis donc sérieusement à me former à cette technique, pour pouvoir l’offrir en option, toujours avec respect et délicatesse, à celles et ceux que cela pourrait toucher.
Et vous, qu’en pensez-vous ?Seriez-vous sensibles à cette possibilité ? Est-ce quelque chose que vous aimeriez pouvoir envisager un jour ?Ou au contraire, cela vous semble trop difficile trop "glauque" ?

On me pose souvent cette question… Et quand le défunt est trop grand ou trop corpulent, comment fait-on ?"
Il existe encore aujourd’hui certaines idées reçues qui persistent dans l’imaginaire collectif, comme celle selon laquelle nous serions amenés à "casser les os" pour faire entrer un défunt dans son cercueil… C’est évidemment totalement faux, et impensable éthiquement comme humainement.
Dans la réalité, tout est une question d’adaptation et de respect. Le cercueil est tout simplement choisi ou fabriqué en fonction de la morphologie de la personne. Il existe différentes tailles, y compris des modèles XXL, pour que chaque défunt ait un dernier "habit de bois" qui lui soit parfaitement adapté
Chez nous, les familles peuvent découvrir les cercueils dans notre salle d’exposition. Ils sont présentés entiers, pour permettre de les voir, les toucher, et mieux se projeter dans ce moment délicat. Il arrive parfois que certaines familles aient un souhait particulier pour un modèle que nous ne proposons pas en permanence. Dans ce cas, nous faisons tout notre possible pour le trouver et répondre à leurs attentes
Le respect de la dignité est au cœur de notre métier, jusqu’au bout. Et pour casser les clichés… rien de mieux qu’un peu d’humour (et un cercueil bien confortable)

"Les obsèques, c’est trop cher."
C’est une phrase qu’on entend souvent. Et on comprend : perdre un proche, c’est déjà un choc… alors devoir en plus gérer une facture, c’est dur.Mais derrière ce prix, il y a bien plus que ce que l’on imagine.
Quand une famille nous confie son défunt, tout s’enclenche.Ce n’est pas juste une cérémonie d’une heure. C’est un travail de l’ombre, souvent invisible, mais indispensable :
Des démarches administratives (actes de décès, autorisations, coordination avec les mairies, cimetières, crématoriums, cultes…)
La prise en charge du défunt : transport, soins, toilette, habillage, mise en bière, fermeture du cercueil, scellés…
Le suivi des familles, souvent 24h/24, avec bienveillance, écoute, et parfois, beaucoup d’émotion partagée.
La logistique : porteurs, maître de cérémonie, corbillard, fleurs, articles funéraires, faire-part, etc.
La disponibilité jour, nuit, week-end et jours fériés.
Des travaux de cimetière.
Le soutien humain : parce qu’on ne vend pas un produit, on accompagne des vies bouleversées.
Derrière des funérailles, il y a souvent 6 à 10 personnes mobilisées, avant, pendant et après les obsèques. Il y a des heures de préparation, de coordination, et surtout, un engagement total auprès des familles.
Alors oui, cela a un coût. Mais il reflète un vrai savoir-faire, un métier humain, discret, mais essentiel.Un hommage digne, ça ne s’improvise pas. Ça se construit avec respect, dévouement… et beaucoup de cœur.
Et n’oubliez pas : vous avez le droit de demander des devis.Ils sont gratuits, sans engagement, et vous disposez en général de 48 heures (selon les circonstances) pour choisir l’entreprise de pompes funèbres qui vous correspond, humainement comme financièrement.
Prenez le temps. Posez vos questions. Comparez.C’est votre droit, et surtout, c’est pour le respect de votre proche.
Ps : n'hésitez pas à consulter des posts précédents où nous vous expliquons toutes les aides possibles en cas de décès.
Ps 2 : le salaire moyen d'un conseiller funéraire en 2025 est de seulement 1510€ net ! Non, nous ne gagnons pas "super bien" nos vies dans le funéraire

Aujourd’hui, nous avons accompagné un papa, un époux, un homme parti bien trop tôt.Un hommage profondément personnel, sincère, à son image
Des photos, des objets, des pins, des chansons engagées, parfois inattendues — mais tellement lui.
La famille a porté et descendu le cercueil elle-même, dans un moment fort et bouleversant.Des post-it en forme de cœur, remplis de mots d’amour, ont été collés sur le cercueil avant qu’il ne rejoigne le caveau.
Et pour clore cette cérémonie unique, un petit lâcher de ballons en forme de cœur est venu s’élever dans le ciel…
Parce que chaque hommage mérite d’être vrai, différent, profondément humain.C’est ça, notre engagement.

Le deuil, ce mot si petit, mais qui englobe tant.
On a souvent tendance à l’associer uniquement à la mort, et pourtant… Le deuil prend bien des visages. Il peut surgir après la perte d’un être cher, mais aussi après une rupture, un licenciement, la perte d’un animal, d’une amitié, d’un rêve ou même d’une version de soi.
Chaque deuil est unique. Il n’y a pas de règles, pas de mode d’emploi, pas de "bonne manière" de le traverser. Chacun avance à son rythme, avec ses émotions, ses repères, son histoire. Il n’y a pas de solution miracle non plus. Selon moi, on n’en guérit pas, on apprend simplement à vivre autrement.
C’est ce que j’explique souvent aux familles que j’accompagne dans mon métier. Il n’y a pas une manière de faire, il y en a autant qu’il y a d’histoires. Certaines familles souhaitent organiser les obsèques rapidement, surtout quand la personne est partie après une longue maladie. Comme une forme de soulagement mêlé de douleur, une envie de souffler, de tourner une page.
D’autres au contraire ont besoin de temps. Temps pour accepter, pour venir dire au revoir à la chambre funéraire, pour simplement réaliser. Et c’est normal. Tout est normal.
Parfois on me demande de laisser le défunt sur une table réfrigérée, dans une posture douce, paisible, comme s’il dormait. D’autres préfèrent qu’il soit directement placé dans son cercueil, pour commencer à intégrer cette séparation à venir.
Il n’y a pas de méthode figée. Mon rôle, c’est d’écouter, de m’adapter, d’avancer pas à pas avec vous. Selon ce que vous ressentez. Selon ce que vous êtes prêts à vivre
Et bien sûr, certaines personnes ont besoin d’être accompagnées plus profondément, parce que le chagrin est trop lourd, trop violent, trop complexe. C’est pourquoi nous travaillons en collaboration avec Lucie Boileau Hypnose , psychothérapeute spécialisée dans le deuil, pour offrir un soutien complémentaire à ceux qui en ressentent le besoin.
Parce que le deuil, quel qu’il soit, mérite d’être accueilli avec respect, douceur… et humanité.

Qui paie les obsèques quand il n’y a pas d’argent ?
Un décès est déjà une épreuve difficile… et l’aspect financier peut vite devenir une source d’angoisse pour les familles. Voici ce qu’il faut savoir si vous vous retrouvez dans cette situation. C’est une question fréquente, et c’est normal de se sentir perdu.
1. Les frais d’obsèques peuvent être prélevés sur le compte du défuntMême si les comptes sont bloqués, la banque peut autoriser un prélèvement jusqu’à 5 800 € pour régler la facture des obsèques ( en 2024 ) Une facture des pompes funèbres est alors nécessaire.
2. Les héritiers sont légalement responsablesSelon la loi, les héritiers doivent assumer les frais… même s’ils renoncent à la succession.Mais dans la réalité, si personne ne peut ou ne veut payer, il existe des solutions.
3. Les aides possibles :
La mairie peut organiser des funérailles simples si le défunt était sans ressources. (Article L2223-27 du Code des collectivités) Sans cérémonie personnalisée, ni choix de l’entreprise.
La CPAM, la CAF, la MSA, ou les caisses de retraite peuvent proposer des aides ponctuelles.
Il peut aussi y avoir une assurance décès oubliée : pensez à vérifier via l’AGIRA !
Certaines entreprises, mutuelles ou conventions collectives prévoient un capital décès pour les salariés.
4. Chez nous, vous n’êtes pas seuls !
Aux Pompes Funèbres de Sologne, nous savons à quel point chaque famille vit une situation unique.C’est pourquoi : Nous proposons des facilités de paiement avec des échéanciers adaptés. Nous vous aidons dans toutes les démarches pour trouver et débloquer les aides disponibles. Et surtout, nous vous accompagnons avec respect et bienveillance, quelle que soit votre situation financière.
Les devis sont gratuits.

Obsèques musulmanes : traditions sacrées & réalité française
Dans la tradition musulmane, la mort est vécue comme un retour à Dieu (Allah). Chaque étape des funérailles suit des rites précis, porteurs de sens et de spiritualité :
Le défunt est lavé selon le ghusl, un rituel de purification accompli par des proches du même sexe, dans le respect et la dignité.
Il est ensuite enveloppé dans un linceul blanc (kafan), symbole de pureté et d’égalité devant la mort.
La prière funéraire, Salat al-Janazah, est récitée en communauté pour accompagner l’âme du défunt.
Enfin, dans de nombreux pays musulmans, l’inhumation se fait à même la terre, sans cercueil, en orientant le corps vers la Mecque. Le tout dans un délai très court, souvent dans les 24 heures après le décès.
En France, la loi impose certaines règles : Le cercueil est obligatoire, même pour les inhumations en pleine terre. Il peut y avoir des délais administratifs (certificats, autorisations) qui ralentissent les démarches. Dans certains cas, des soins peuvent être exigés pour des raisons sanitaires ou de transport.
Pour permettre aux familles musulmanes de vivre ces moments en harmonie avec leur foi, tout en respectant la législation française, nous avons mis en place un partenariat solide avec l’association Janaza Romorantin 41 .
Ensemble, nous proposons : Des toilettes rituelles réalisées par des intervenants formés Des cercueils simples, compatibles avec l’inhumation dans un carré musulman Des démarches rapides pour permettre un enterrement dans les délais souhaités Et si nécessaire, l'organisation du rapatriement du corps vers le pays d’origine
Parce que l'accompagnement, c’est aussi la compréhension des cultures et des croyances, nous nous engageons à offrir aux familles musulmanes un service digne, respectueux et adapté.

Quand une autopsie est demandée… que faut-il savoir ?
Aujourd'hui, j’ai accueilli un fils bouleversé. Son papa venait tout juste de prendre sa retraite… Une semaine à peine, et la vie s’arrête. Brutalement. Sans signes, sans explication. Et puis cette phrase qui chamboule et complique tout : « une autopsie est demandée. »
Alors, pourquoi ? Par qui ? Peut-on refuser ?
Lorsqu’un décès survient de façon soudaine, sans cause évidente, le médecin peut alerter le procureur, qui décidera alors d’une autopsie légale. L’objectif : comprendre, vérifier. C’est une procédure judiciaire. Et la famille ne peut pas s’y opposer, aussi difficile que cela puisse être.
Le corps est alors transféré vers l’institut médico-légal. Il faudra attendre quelques jours avant de pouvoir organiser les obsèques.
Mais dans cette attente, parfois vécue comme une injustice, il y a aussi un temps précieux : Celui pour souffler un peu. Pour réfléchir à la cérémonie, à ce qu’on souhaite vraiment. Pour prévenir les proches, faire les démarches à tête plus reposée.
Et lorsque le corps est restitué, il est tout à fait possible d’effectuer des soins de présentation ou de conservation, pour redonner au défunt une apparence paisible. Même après une autopsie.
Chez Pompes Funèbres de Sologne, on ne force jamais les familles à se presser. On prend le relais, on explique chaque étape, et on s’adapte à votre rythme. Parce que même dans l’urgence, vous avez le droit de faire les choses à votre façon.


Qui peut organiser mes obsèques ? Une question qu’on se pose souvent…
Et la réponse va peut-être vous surprendre : En réalité, n’importe qui peut organiser les obsèques d’un défunt.
Pas besoin d’être un enfant, un parent ou un membre de la famille directe. Un(e) ami(e), un voisin, un ex-conjoint… toute personne qui prend l’initiative et accepte de s’engager peut tout à fait organiser les funérailles.
Ce que dit la loi :La personne qui choisit les prestations, signe les documents et autorise les démarches, devient la personne "ayant pouvoir". Elle donne donc pouvoir à l’entreprise de pompes funèbres pour organiser les obsèques.Et en signant, elle s’engage aussi à régler les frais liés aux funérailles.
Dans la réalité, il arrive que certaines personnes se retrouvent seules :– sans famille proche,– avec des proches éloignés ou absents,– ou avec des liens familiaux brisés.
Et dans ces moments-là, c’est parfois un voisin attentionné, un ami fidèle ou un collègue qui prend les choses en main.
Et quand il n’y a vraiment personne, c’est la mairie du lieu de décès qui assure une prise en charge des obsèques, dans le respect des règles en vigueur.
Et s’il y a un conflit ?La loi prévoit un ordre de priorité pour trancher :
1. Le conjoint survivant
2. Les enfants
3. Les parents
4. Les frères et sœurs
5. Puis les autres membres de la famille
Mais dans tous les cas, la volonté du défunt (écrite ou exprimée de son vivant) reste prioritaire.
Chez Pompes Funèbres de Sologne, je vous accompagne quel que soit votre lien avec le défunt.Parce que ce n’est pas toujours la famille de sang qui est présente… et parce que chacun mérite un adieu digne, humain et respectueux.
Vous avez des questions ? Vous ne savez pas par où commencer ?Je suis là pour vous expliquer, vous guider, et vous soulager autant que possible

Qu'est-ce qu'un acte de décès ?
Un acte de décès est un document officiel délivré gratuitement par la mairie du lieu du décès. Il atteste le décès d'une personne et est établi à partir du certificat de décès rédigé par un médecin. Ce document est indispensable pour effectuer de nombreuses démarches administratives : succession, assurance, résiliation de contrats…
Absence pour obsèques : quel justificatif fournir à l'employeur ?
En cas de décès d’un proche, le salarié a droit à un congé spécifique (3 à 14 jours selon le lien de parenté). Pour l’obtenir, un justificatif est demandé, souvent l’acte de décès.
Mais attention : l’acte de décès ne mentionne ni la date, ni le lieu, ni l’heure des obsèques.C’est pourquoi, en complément, l’entreprise de pompes funèbres peut fournir une attestation d’obsèques, utile pour l’employeur ou tout autre organisme.
À retenir :
L’acte de décès est gratuit, disponible à la mairie du lieu du décès.
Il est souvent exigé pour justifier une absence ou réaliser des démarches.
Une attestation d’obsèques peut être remise par nos soins si besoin.

Ce matin, je suis partie assez loin de l’entreprise, dans une petite commune de campagne, pour aller chercher un défunt.
À mon arrivée, sa fille m’attendait dehors avec deux chiens… dont celui de son papa On voyait qu’ils étaient tous les deux perturbés, comme s’ils sentaient que quelque chose n’allait pas…
Avant de partir, je lui ai glissé doucement que, même si c’était peu habituel, elle pouvait venir se recueillir à la chambre funéraire avec le chien de son papa Elle a été un peu surprise… puis m’a dit qu’elle allait y réfléchir.
Et ce soir, je les ai vus.Elle était là. Et lui aussi. Le petit compagnon fidèle.Ils sont venus lui dire au revoir, ensemble…
Ça m’a touchée en plein cœur.Il est temps de faire évoluer les choses dans le funéraire

Le cavurne : une solution après la crémation
Quand on parle de crémation, on pense souvent à la dispersion des cendres ou au columbarium… Mais connaissez-vous le cavurne ?
Le cavurne (ou cave-urne) est un petit caveau funéraire conçu spécialement pour accueillir une ou plusieurs urnes cinéraires. Il s’agit d’un aménagement que l'on peut recouvrir d'un petit monument cinéraire, comme une tombe classique.
Pour cela, il est nécessaire de louer une concession en mairie, pour une durée déterminée (souvent 15, 30 ou 50 ans selon les communes). C’est donc une véritable sépulture, mais en version plus discrète et adaptée à la crémation.
Ce type de sépulture permet :
-De créer un lieu de recueillement personnalisé pour les proches.
-De rassembler plusieurs urnes, selon la taille choisie.
-D’avoir un espace pérenne et entretenu au sein du cimetière.
C’est une option qui séduit de plus en plus de familles souhaitant concilier mémoire, discrétion et respect des volontés.